De Février 2007 à Juin 2016, nous avons animé la rubrique "Carrière" renommée peu après "Seconde Carrière" sur le Café Pédagogique, média mis en ligne par l'association C.I.I.P dont le rédacteur en chef était François JARRAUD.

C'est au Salon de l'Education de Novembre 2006 que nous le rencontrons, grâce à un professeur alors en poste adapté qui nous en a parlé, et qui fait partie de l'association des Clionautes. Lorsque nous expliquons ce que nous venons de créer à François JARRAUD, il s'exclame "c'est génial, ça ne s'est jamais fait. Ca vous intéresse d'animer une rubrique sur le Café Pédagogique ?"

Tout est parti de là. Notre association venait d'être créée le 18 Juillet 2006, nous étions trois au Bureau, nous avions quelques outils prêts, un petit site web qui ne nous avait coûté que 40,00 € réalisé par un ami, et nous avions plein d'idées en tête.

Dès que François JARRAUD a fait un article dans l'expresso de décembre 2006, les connexions de notre site ont décollé et il a fallu commander concevoir un site plus diversifié avec une logistique d'accueil pour le flot important de professeurs en quête d'une seconde carrière, qui s'est déversé: plus de 2.000 en 2007, et entre 2.000 et 1.500 de 2008 à 2014.

Si nous avons été donner des idées à l'Education nationale pour qu'elle améliore sa Gestion de Ressources Humaines envers les professeurs, c'est uniquement parce que nous n'étions pas assez nombreux pour traiter bénévolement toutes ces demandes. Nous n'étions pas préparés à un tel succès immédiat ! Et cela te montre, cher lecteur, que lorsque tu lances un projet, tu as beau croire que tu as pensé à tout, il subsiste toujours des imprévus, et ces imprévus nous ont pris de court, voire submergés.

Alors la solution, ce fut cette rubrique, et donner des idées aux hauts fonctionnaires en position de décision. Si notre équipe avait été étoffée, nous aurions tous pris une disponibilité pour réaliser cette action à plein temps, et AIDE AUX PROFS aurait pris une ampleur bien plus importante, très rapidement. Et l'Education nationale, ce monstre plein d'ingratitude en regard de toutes les idées que nous lui avons données, aurait été distancé très rapidement.

Lorsque Rémi BOYER a voulu diversifier son parcours professionnel, car il ne se voyait pas que bénévole au sein de cette association, il a décidé en  de casser son de contrat de détaché au CNED (il était depuis 16 ans Responsable du Département de Formations à distance en Histoire-Géographie. Le CNED ne possède que 2 postes comme celui-ci, un au Collège qu'il occupait, l'autre étant au Lycée au CNED de Rennes). Et de septembre 2016 à novembre 2024, l'accès à la rubrique Seconde Carrière a été désactivé par François JARRAUD qui n'avait pas apprécié que Rémi BOYER décide d'accepter l'offre d'une décharge entière pour développer un dispositif de prévention de la souffrance au travail et d'information en mobilité professionnelle pour un syndicat.

Rémi BOYER y restera juste 2 ans avant de repartir pour une autre expérience qui se passera à nouveau dans l'enseignement, après 18 ans sans enseigner. Il a terminé sa carrière dans un collège très difficile de la banlieue de Rouen. L'Education nationale ne lui a fait "aucun cadeau", le privant de sa note pédagogique d'inspection réalisée au CNED, qui l'a empêché d'obtenir la classe exceptionnelle, les IA-IPR de sa discipline ignorant complètement ses demandes en ce sens de 2018 à 2023. Car la seule note d'inspection prise en compte datait de 1996, avant son détachement.